L’importance des langues en prépa : entre regrets et apprentissages
Antoine
MPSI / MP* au lycée Saint-Louis
Télécom Paris
Antoine, ancien étudiant en MPSI puis MP* au lycée Saint-Louis, revient sur son parcours en prépa. Bien qu’il soit satisfait de son intégration à Telecom, il évoque ses regrets concernant les épreuves de langues, des matières qu’il avait négligées mais qui se sont avérées cruciales pour sa réussite aux concours.
Introduction
_____Je m’appelle Antoine, j’ai fait prépa MPSI puis MP* au lycée Saint-Louis et aujourd’hui je suis à Telecom. Même si je suis très content de mes résultats, j’ai des regrets par rapport aux épreuves de langue.
Un manque d’intérêt pour les langues
_____Pour mettre dans le contexte, j’arrive en MPSI et la seule matière qui me plaît vraiment, c’est les maths. La physique un peu, mais moins. Mais pour ce qui est des langues, les cours ne me plaisaient pas. Au lycée, j’avais de très bonnes notes en anglais, mais c’est un format de cours qui n’a rien à voir avec celui de la prépa.
Enseignement du français et de l’anglais en prépa
_____En prépa, en anglais, on fait énormément (que) de la méthode pour la synthèse et les dissertations Mines-Ponts. En 1ère année, ma prof ne nous préparait pas très bien, et moi, comme les cours étaient à 8h, je passais mon cours d’anglais à faire des maths ou à fixer le vide. C’est en 2e année avec une excellente prof, que j’ai appris le type d’épreuves qu’on avait aux différents concours et la méthodologie. En français, on analyse les livres de A à Z, on nous fournit des exemples des bonnes citations et on travaille la méthode du résumé pour Centrale. Pour l’oral, ma prof de français de 1ère année privilégiait les spé, donc je n’ai fait aucune colle en sup et seulement 2 en spé (je suis arrivé aux oraux des Mines en ayant fait 2 colles de français dans ma vie).
Méthodes de travail en langues
_____Pour l’anglais, j’ai beaucoup fait de la méthodologie et j’essayais d’apprendre des mots/expressions en anglais qui passent bien en synthèse (j’utilisais AnkiApp) et pour les oraux, je lisais beaucoup d’articles sur l’actualité. En français, j’ai lu les livres et écouté les analyses de la prof, mais là aussi je trouvais le cours inintéressant et, pour travailler, j’apprenais juste des citations, parce que pour moi la dissertation c’était soit on est inspiré soit on ne l’est pas. Pour les oraux, j’ai lu la méthodologie (comment organiser la présentation) et essayé de lire/faire des fiches de culture générale.
Résultats et déception
_____Au final, aux écrits, ces deux matières (surtout le français) ont été celles qui m’ont le plus pénalisé. Je n’ai jamais dépassé 10 en français sur les 3 concours (7,5 coeff 17 à Centrale 💀) et l’anglais un peu mieux, mais ça me pénalisait quand même. À l’oral, il n’y a que celui d’anglais de Centrale où mon travail a payé (lire l’actualité et apprendre des expressions), sinon les autres ont aussi été les oraux qui m’ont pénalisé. En résumé, je peux dire que le français et l’anglais m’ont tué aux concours.
Conseils pour les futurs préparationnaires
_____Donc, par rapport à mon expérience, je conseillerais d’accorder du temps à ces matières (et pas seulement aux maths comme beaucoup de MP(SI)). Dans ma filière, on fait des colles d’anglais une semaine sur deux pendant 2 ans, mais en français, j’en ai fait 2 type Mines pendant ma prépa, donc peut-être essayer d’en faire plus.
Author: L'aigle en Prépa
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