De l’échec à la réussite : le rebond de Samuel en 5/2
Samuel
PCSI / PSI* au lycée Marcelin Berthelot
ENSTA
Samuel, passé par une 5/2, partage son parcours à Marcelin Berthelot. Après avoir échoué à ses premiers concours en 3/2 à cause de mauvais choix de priorités, il a su se reprendre en main. En 5/2, Samuel a revu ses méthodes de travail, avec un effort particulier en anglais et en français, deux matières qui l’avaient pénalisé. Aujourd’hui, il revient sur la manière dont il a structuré son année, en combinant un travail intensif et du sport, pour enfin intégrer l’Ensta. PS : C’est mon partenaire de TIPE sur l’arbalète
Présentation
_____Bonjour, je m’appelle Samuel, j’ai fait ma prépa au lycée Marcelin Berthelot, qui est aussi mon lycée d’origine, et j’ai intégré l’Ensta cette année en 5/2. L’année où j’ai passé le bac, j’ai eu la « chance » d’être dans une terminale préparatoire. Le programme était un peu plus poussé en maths et en physique, ce qui m’a permis d’aborder ma sup en étant confiant.
Premiers pas en SUP
_____Ma première année en PCSI s’est globalement bien passée, sauf dans les matières littéraires où j’étais faible. J’ai pu trouver mon rythme de travail assez rapidement grâce à ma terminale : le soir, je relisais mon cours et je l’apprenais. Le midi et le soir, je faisais du sport (volley, ping-pong, badminton) pour aérer mon cerveau. Malgré mes lacunes en français et en anglais, j’ai pu accéder à la PSI*.
Préparation pour la SPE pendant les vacances
_____À la fin de ma sup, les profs m’ont alerté sur l’importance des matières littéraires aux concours, ce qui m’a motivé à essayer d’élever mon niveau en anglais et en français pour la spé. Cependant, étant donné mes mauvais résultats en sup malgré la lecture des livres, je n’étais pas motivé à lire pour la spé. Finalement, je n’ai lu qu’un livre sur trois et je n’ai pas compris grand-chose (Les Géorgiques de Virgile, pour ceux qui connaissent). En anglais, je n’ai rien fait par flemme, en me disant que je pourrais travailler cela tout au long de l’année. Cette erreur de stratégie m’a coûté cher, car les langues ont détruit mes écrits en 3/2.
L’année de SPE : une remise en question
_____Le passage en spé a été très difficile. J’ai dû revoir mes méthodes de travail rapidement. Les chapitres s’enchaînaient vite en maths et en physique, ce qui m’obligeait à apprendre mes cours rapidement et à préparer les TDs. Au bout d’un mois, j’ai arrêté de faire les TDs et je ne me concentrais plus que sur le cours (je l’apprenais bien et j’essayais de le comprendre) et les exercices d’applications. En anglais et en français, je me contentais de rendre les devoirs obligatoires.
Malgré tout, j’ai continué à faire du sport tous les jours, à la salle deux fois par semaine, et je me permettais une sieste le samedi après le DS pour récupérer de la semaine. Le dimanche, je reprenais le travail. Cette méthode fonctionnait bien pour les maths et la physique, car en connaissant bien mon cours, je me suis placé dans la moyenne de la classe. Cependant, mes résultats en anglais et en français étaient catastrophiques.
À l’approche des concours, j’ai intensifié mon travail en faisant plus d’exercices et de sujets de concours. Deux semaines avant les écrits, j’ai appris plusieurs citations en français et je m’entraînais comme je pouvais en anglais, mais je savais que cela serait difficile.
Échecs en 3/2 et plan pour la 5/2
_____Aux écrits, j’ai réussi à obtenir de bonnes notes en maths et en physique, et en français ça allait, malgré le peu de travail fourni. En revanche, mes mauvaises notes en anglais m’ont coûté très cher, comme prévu.
Pour mon année de 5/2, j’ai décidé de mettre en place un plan de travail pour améliorer mon anglais. Avec un ami, nous faisions au moins une traduction par semaine (type concours), nous traduisions des phrases et nous apprenions du vocabulaire dans un livre d’anglais (le « Tout-en-un »). Ce qui m’a le plus aidé en anglais, c’est de revenir aux bases : conjugaison, formulation des questions, correction des erreurs simples. En français, je n’ai pas lu les livres, mais j’ai appliqué la même méthode que l’année précédente, c’est-à-dire apprendre des citations.
En maths et en physique, puisque je connaissais déjà le programme, je passais moins de temps sur les cours et davantage sur les sujets et les TDs. En général, après les cours, je restais au lycée jusqu’à 19h-20h, puis je rentrais chez moi, je faisais une pause jusqu’à 22h, et je travaillais jusqu’à minuit.
Le sport a continué à jouer un rôle essentiel pour moi. Cela m’a permis d’évacuer la pression et de garder la forme, surtout en 5/2, où la fatigue commence à peser après deux années de prépa.
Succès en 5/2
_____Finalement, mes notes ont augmenté partout aux écrits (sauf en français, où ma méthode n’était pas la bonne). En anglais, j’ai gagné 10 points au concours des Mines 😊.
Conclusion et conseils
_____En termes d’objectifs, je visais toujours le plus haut possible, afin de me donner au maximum. Comme le dit si bien Oscar Wilde :
« Il faut toujours viser la lune, car même en cas d’échec, on atterrit dans les étoiles. »
Bon courage à vous !8
Author: L'aigle en Prépa
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