Grosse baisse de motivation en étoile : le parcours de Thomas en prépa

Thomas
PCSI / PSI* au lycée Marcelin Berthelot
ENSIC
Thomas, aujourd’hui étudiant à l’ENSIC, retrace son parcours en prépa PCSI puis PSI* au lycée Marcelin Berthelot. Après une première année réussie, Thomas a dû faire face à une baisse de motivation en deuxième année, particulièrement en mathématiques. Malgré les difficultés, il a su rebondir et intégrer l’ENSIC grâce à un travail plus régulier et une passion retrouvée pour la chimie. Son témoignage met en lumière l’importance de la régularité, de la motivation, et des leçons tirées des échecs dans un parcours en prépa.
Présentation
_____Salut, je m’appelle Thomas et j’’ai obtenu mon bac avec mention très bien en choisissant comme spécialités maths et physique-chimie. Après la terminale, j’ai décidé d’aller en prépa. Je me suis dit que c’était l’occasion de pousser mes capacités de travail au maximum. Si je n’avais pas fait la prépa, je pense que je n’aurais jamais autant étudié de ma vie. Étant très curieux, je savais que les sciences étaient faites pour moi. Je suis donc parti à Marcelin Berthelot en PCSI, une classe préparatoire située à Saint-Maur-des-Fossés.
Avant la prépa
_____En arrivant, je n’avais pas d’objectif précis d’école, mais je voulais absolument aller en classe étoilée. Durant ma première année, j’ai rapidement pris le rythme de la prépa. Mon lycée m’avait bien préparé, surtout pour les matières scientifiques. Le premier semestre s’est très bien passé : j’ai obtenu de très bons résultats, en travaillant correctement mais sans forcer. J’ai fini dans le top 5 de ma classe, en étant bon dans toutes les matières, mais sans être excellent non plus. J’avais un profil équilibré, et à la fin du premier semestre, j’ai beaucoup hésité entre aller en PC ou en PSI. J’étais légèrement meilleur en chimie, mais j’ai finalement opté pour PSI, car c’était plus prestigieux (dans notre lycée) et plus “challenging” de me retrouver avec les meilleurs de ma prépa.
Au début du second semestre, j’ai commencé à majorer des DS. C’était l’une de mes plus belles périodes en prépa. Vers la fin du semestre, j’ai travaillé intensément pour obtenir ma place en classe étoilée en PSI*, que j’ai finalement obtenue.
La deuxième année : Une baisse de motivation
_____À la rentrée 2023, je n’étais pas du tout motivé à l’idée de recommencer une année de prépa. J’avais passé un été incroyable et je n’avais pas envie de retourner en prépa. De plus, je n’avais pas d’objectifs précis. Pourtant, le début d’année s’est relativement bien passé, car je pouvais encore m’appuyer sur les acquis de la première année. Sauf en maths où j’ai rencontré des problèmes. Globalement, tous les élèves issus de PCSI ont dû s’adapter au niveau et au rythme en maths de la deuxième année, alors que les élèves venant de MPSI étaient beaucoup moins en difficulté.
Au fil de l’année, mes résultats se sont dégradés, mais j’ai fini par me détacher de mes mauvaises notes en me disant que ce n’étaient pas les miennes et que je valais mieux que ça. La vérité, c’est que je ne travaillais pas assez et mal. J’ai d’ailleurs plus travaillé en première année qu’en deuxième année. Et c’est seulement au milieu de l’année, avec les concours approchant que j’ai commencé à me reprendre, à être plus assidu et à travailler plus sérieusement. Mes résultats se sont donc légèrement améliorés.
Ce que j’aurais dû faire
_____Si je devais donner un conseil pour éviter de se retrouver dans la même situation que moi, ce serait de travailler en continu. On le répète souvent, mais c’est vrai : on réussit mieux en travaillant régulièrement, même un peu chaque jour, plutôt que de tout accumuler. Quant à la motivation, c’est plus personnel. Pour ma part, je n’étais pas très motivé au départ, et cela a été aggravé par des problèmes familiaux et d’autres difficultés. En plus, j’ai complètement arrêté mes séances de sport, ce qui était une grosse erreur. Le sport est une véritable échappatoire à la pression de la prépa, et il permet d’évacuer le stress.
Un mois et demi avant les concours, j’ai essayé de rattraper mon retard mais malgré tous mes efforts ce retard était trop important pour être rattraper.
Les concours
_____J’ai passé tous les concours, de X-ENS à CCINP. J’ai tenté l’X pour m’entraîner et j’ai obtenu une moyenne de 6/20. J’avais plus d’espoir pour les concours Centrale et Mines, mais finalement, je n’ai presque rien eu. Je n’ai obtenu aucune Grande Mines ni Centrale. J’aurais pu intégrer les Petites Mines, mais je ne m’étais inscrit qu’aux Grandes Mines. Bilan des courses : Je n’avais rien !
Finalement, j’ai obtenu des notes satisfaisantes à CCINP. Mes notes aux oraux étaient également correctes, ce qui m’a permis d’intégrer l’ENSIC (École Nationale Supérieure des Industries Chimiques), une école qui, malgré son nom, fait beaucoup de physique. C’est l’école qui m’attirait le plus, même avec la présence de chimie. En effet, j’ai toujours aimé la chimie, et c’est pourquoi j’ai choisi d’aller là-bas.
Conclusion : Mon bilan de la prépa
_____Après un mois à l’ENSIC, j’ai compris que j’aurais probablement dû faire de la chimie bien plus tôt, car j’adore ce que je fais maintenant. J’avais envisagé de faire une 5/2, mais après une année compliquée, je ne me voyais pas recommencer. Je pense avoir pris la bonne décision. Je suis tout de même content d’avoir fait prépa. Cela m’a permis d’acquérir de nombreuses compétences et je suis heureux d’avoir retrouvé une vie plus “normale”, sans DS tous les samedis matin.
Citation finale : “Le succès n’est pas une ligne droite, mais une succession de hauts et de bas. Ce qui compte, c’est d’en tirer des leçons et de rester fidèle à ce qui vous passionne.”