Persévérance et rigueur : le parcours de Salvador vers l’X (Polytechnique)

Salvador
MPSI / MP* au lycée Charlemagne
Polytechnique
Salvador, ancien élève du lycée Charlemagne, raconte son parcours en MP* option SI, qui l’a mené à intégrer l’École Polytechnique (X) en 2024. À l’origine, il visait les écoles militaires (Saint-Cyr, Navale), mais grâce à une méthode de travail rigoureuse et à une détermination inébranlable, il a su surmonter les défis de la prépa et atteindre un objectif plus grand. Son témoignage met en lumière l’importance de la persévérance et du sacrifice pour réussir en classe préparatoire.
Introduction
_____Bonjour, je m’appelle Salvador, ancien élève de Charlemagne, et j’ai intégré l’X en 2024 (filière MP option SI).
Pour raconter rapidement mon parcours, je suis arrivé en prépa avec un niveau correct et surtout une grosse détermination et la volonté de travailler dur pendant 2 ans. À la base, je ne visais que les écoles militaires (Saint-Cyr et Navale), car je veux devenir militaire. Les autres écoles ne m’intéressaient pas du tout.
Le début : le choc de la prépa
_____Durant l’été avant la sup, j’avais déjà commencé à travailler pas mal avec le poly de LLG pour essayer de rattraper mon léger retard, car je venais d’un lycée pas excellent. Cependant, en arrivant en sup, je me suis pris un mur : les attentes en maths étaient très élevées, et je ne comprenais pas grand-chose au début. Mon prof de maths était très exigeant (ce qui était une bonne chose), mais cela n’a pas rendu les choses faciles.
_____Je ne me suis cependant pas découragé. J’ai commencé à travailler encore plus pour progresser. En maths, j’ai adopté une méthode assez originale : je refaisais les travaux dirigés (TD) environ 5 fois, jusqu’à connaître les exercices par cœur. Cela me permettait de comprendre et maîtriser les méthodes. Aussi, je n’écoutais pas toujours en cours : je travaillais seul ou avec des amis à mon rythme, ce qui me permettait de prendre de l’avance et de réviser les chapitres avant les DS et les colles. Cette méthode a rapidement porté ses fruits, et j’ai commencé à être bien classé.
Ne pas se limiter au maths
_____Même si les maths étaient ma matière forte, j’ai parfois eu des difficultés dans d’autres matières. Par exemple, je n’étais pas aussi bon en physique, mais j’ai rattrapé grâce à l’anglais, le français, et la chimie, car j’avais pris ces matières très au sérieux.
L’état d’esprit en prépa
_____Il faut bien comprendre que la prépa est une période où vous travaillez comme jamais vous ne le ferez plus. La charge de travail et la quantité d’informations sont énormes. C’est une phase de votre vie où vous dédiez complètement votre temps à quelque chose qui vous servira pour votre avenir.
Être prêt à beaucoup travailler, quitte à sacrifier son bonheur instantané, est indispensable. Il faut accepter de mettre de côté le bonheur immédiat pour construire son futur. C’est un effort, mais vous en serez fiers après coup. Mon conseil principal : évitez les regrets.

La vie à l’X
_____Concernant mes débuts à l’X, c’est tout simplement génial. On vit des traditions vieilles de 200 ans, et on comprend pourquoi Polytechnique est une école aussi spéciale. Les six premiers mois sont consacrés à la formation militaire. Pendant un mois, toute la promotion se retrouve au camp de La Courtine pour apprendre les rudiments de l’armée de terre : combat, tir, stratégie, bivouac, etc. Il y a une forte cohésion entre polytechniciens.
Ensuite, vient la période du stage. La plupart des étudiants le font dans l’armée (marine, gendarmerie, armée de terre, ou pompiers de Paris). Cela permet de vivre des expériences uniques comme du saut en parachute ou des opérations extérieures. Pour ma part, j’ai été pris dans les forces spéciales, car je voulais un stage difficile. Mais il y a aussi des stages plus tranquilles et agréables, chacun choisit ce qu’il veut.
Conclusion
Bon courage à vous pour la prépa. Donnez tout, restez focus, et surtout, vive l’X !
“Ce n’est pas la chance qui fait réussir, mais la persévérance et la volonté d’aller jusqu’au bout.”