Puissance de la détermination et du travail : Benjamin

Benjamin

PCSI / PSI* au lycée Marcelin Berthelot

ENSAE

Dans ce témoignage, Benjamin, étudiant à l’ENSAE Paris, raconte son parcours en prépa PCSI puis PSI*, où il a adopté une méthode de travail rigoureuse et sans relâche. Il partage comment la détermination et une organisation millimétrée lui ont permis de surmonter les moments de doute et les défis rencontrés. Malgré des difficultés personnelles et le stress des concours, Benjamin est parvenu à rester concentré, soutenu par ses camarades de classe, et à atteindre ses objectifs, sans jamais envisager l’abandon.



Introduction :


______Bonjour, je m’appelle Benjamin, je suis élève à l’ENSAE Paris, et j’étais un ami de l’aigle en PSI*. Suite aux conseils de mes professeurs en terminale, je me suis dirigé vers une PCSI, alors que je souhaitais plutôt aller en MPSI. Finalement, j’ai largement majoré ma classe en première année de prépa, ce qui m’a assuré une place en PSI*.
 
En première comme en deuxième année, j’étais réputé pour ma philosophie de travail un peu particulière : le charbon extrême et sans pause. Bien qu’en première année je me permettais de prendre mon samedi après-midi pour me reposer, la charge très intense de travail en deuxième année m’a rapidement fait supprimer cette habitude. Je me retrouvais à la BNF le samedi avec notre cher aigle et à la BPI le dimanche avec d’autres camarades de PSI*.
 
Mes objectifs initiaux étaient d’avoir une école du niveau de Supaéro ou plus haut, et j’ai donc entamé une routine très stricte pour m’assurer la réussite sans passer par la 5/2. Pour structurer mon travail, je faisais, chaque semaine, un planning de travail réparti par jours et par matières. J’en établissais un second chaque vendredi soir pour déterminer quel travail je devais accomplir durant le week-end.

Les difficultés


______Comme beaucoup d’étudiants en prépa, j’ai dû affronter des moments de down intenses en première et en deuxième année. Que ce soient des problèmes de cœur ou des périodes de fatigue extrême, ma volonté de travail a été mise à rude épreuve.
 
Le secret pour surmonter ces épreuves ? La détermination. Mon moteur a toujours été de ne pas décevoir mes parents, qui avaient de lourdes attentes à mon égard. Malgré les gros problèmes personnels que je pouvais rencontrer, je n’ai jamais relâché mon acharnement. Il faut voir la prépa comme un tunnel dont la seule issue est la fin de la deuxième année. L’abandon n’a jamais été une option pour moi. Il était de mon ressort de décider si la fin des concours se solderait par une réussite ou un échec.
 
Pour être honnête, en classe étoilée, vous serez confronté à des personnes dont le niveau est bien supérieur au vôtre, et il est donc normal de douter de ses chances de réussite. Personnellement, mon entourage en prépa m’a beaucoup aidé à surmonter ces moments de doute. La deuxième année a été marquée par des moments de rigolade avec mes amis, qui ont grandement allégé la pression.

Conclusion :


______La prépa est un combat entre vous et vous-mêmeÀ vous de décider si vous voulez conclure cette expérience unique par un échec, ou si vous êtes prêt à tout abandonner pendant deux ou trois ans pour finir par kiffer en école et faire un métier qui vous épanouira.
 
Ne négligez pas vos camarades de prépa, car un jour ou l’autre, vous aurez besoin de leur soutien.
 
“Le succès n’est pas définitif, l’échec n’est pas fatal : c’est le courage de continuer qui compte.” – Winston Churchill

Mes résultats aux Mines :

L'aigle en Prépa
Author: L'aigle en Prépa

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3 commentaires

  1. Bonjour Benjamin, très bon témoignage sur la discipline de travail en prepa. Félicitations pour cette belle intégration.

    Pourriez vous partager vos résultats écrits et oraux comme l’ont fait Samuel et Lylia (capture d’écran) notamment sur mines ponts (dont fait partie l’école que vous avez intégrée)? Cela permet d’illustrer et de montrer que ces grandes écoles sont accessibles si on s’accroche pendant les épreuves

    Et comment s’est fait le choix de l’ENSAE en sachant que vous aviez en tête SUPAÉRO à la base?

    Merci à vous

    1. Benjamin :

      « À mon entrée en prepa Supaero était mon objectif/choix palier. Je savais que je voulais une école d’un prestige équivalent voir supérieur. Une fois en prepa, je me suis rendu compte que c’est vraiment les maths qui me permettaient au mieux de m’exprimer. J’ai attendu les résultats des concours écrits et oraux et en faisant le bilan j’ai constaté que les maths étaient vraiment ma matière forte et, puisque mes résultats me permettaient d’avoir un large panel de choix d’écoles prestigieuses, je me suis tourné vers celle à la plus grosse composante mathématique et qui avait les débouchés salariales les plus intéressantes. »

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