Viré de sa prépa, il rebondit et intègre l’ESTP

Anonyme

PCSI / PSI

ESTP

Un étudiant raconte son parcours semé d’embûches en prépa PCSI. Après une première année marquée par des difficultés et un renvoi de sa prépa initiale, il a su rebondir en intégrant une nouvelle prépa en PSI et a finalement réussi à intégrer l’ESTP. Ce témoignage est un bel exemple de persévérance, montrant que même face à l’échec, il est possible de se relever et de réussir.


Une première année de prépa difficile


_____Ma première année de prépa en PCSI a été assez difficile : beaucoup de mauvais résultats, un très mauvais classement dans la classe. Malgré un gros investissement de ma part et une volonté de m’améliorer, mes notes augmentaient très peu et restaient faibles. J’avais de grosses difficultés, notamment en maths, SI et informatique. Mes lacunes en langues (français et anglais) m’enfonçaient encore plus. Conscient de mes difficultés, je me battais pour passer en deuxième année.


Moralement, c’était compliqué : le manque de sommeil, les mauvais résultats… J’avais le sentiment de ne pas voir le bout du tunnel.


Un échec difficile à digérer


_____Au final, j’ai été viré de ma prépa et vivement conseillé de partir en fac (redoublement). À ce moment-là, c’était difficile à digérer : tout l’investissement que j’avais mis, les difficultés traversées… J’étais extrêmement déçu et avais un sentiment d’injustice de ne pas avoir eu ma chance. Mais je savais au fond de moi qu’il fallait que je continue en prépa malgré les avertissements, et que je pouvais réussir ailleurs. J’ai donc postulé dès la semaine suivante dans un très grand nombre de prépas et j’ai pu intégrer une prépa en PSI moins forte et moins réputée.


Une nouvelle prépa en deuxième année


_____Arrivé en deuxième année, j’étais déterminé à réussir. Sachant que j’intégrais une prépa moins forte, je devais viser le top 5-10 de la classe. Dès les premiers DS, je me situais à la fin du top 10, ce qui m’a encore plus motivé à travailler et à combler mes lacunes de première année. J’ai donc, pour commencer, travaillé sur mes faiblesses (notamment en maths et SI), ce qui m’a permis d’avoir une nette amélioration dès les premiers DS, puis de progresser sur la durée. Même si les maths restaient un point faible, je continuais de redoubler d’efforts.


Ensuite, j’ai accentué mes efforts sur ma matière forte, la physique-chimie, ce qui m’a permis de gagner de nombreux points aux concours.


Une année de réussite et de progression


_____Cette deuxième année était nettement plus agréable, car j’avais enfin des résultats à la hauteur de mon investissement. Je me situais dans le top 5-10 de la classe, ce qui m’a permis d’aborder les concours avec plus de confiance, et cela m’a permis d’intégrer l’ESTP.


Conseils pour ceux qui traversent des difficultés en prépa


_____Pour les étudiants se trouvant dans une situation similaire, je leur conseillerais de ne rien lâcher, de donner le meilleur d’eux-mêmes et de s’écouter. Ces deux années de prépa m’ont appris la rigueur et m’ont permis de me dépasser. Actuellement en école d’ingénieurs, je suis très content de ce parcours.


L'aigle en Prépa
Author: L'aigle en Prépa

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